Le 6 novembre dernier, trois jeunes hommes se sont rendus au domicile du rappeur Zola (de son vrai nom Aurélien N’Zuzi Zola) au Pin, près de Chelles (Seine-et-Marne), en vue d’obtenir une photo de ce dernier. Mais dès leur arrivée, ces derniers ont été accueillis d’une façon plus que brutale … Car l’artiste de 26 ans, qui " ne voulait pas être importuné ", est alors sorti de chez lui aux côtés de " huit personnes cagoulées et munies d’armes de poing ", précisait le Parisien . Et si les deux d'entre eux ont réussi à prendre la fuite, un des fans présents a malheureusement été entraîné de force à l’intérieur de la maison. Et sur place, il a subi de nombreux sévices…
À lire également
Le rappeur Zola placé en garde à vue pour refus d’obtempérer et conduite sous stupéfiants
Affaire Zola : ce que l’on sait des faits
En effet, comme l’avait précédemment révélé le journal régional, une fois forcé à l’intérieur du domicile de Zola, le jeune fan (âgé de 19 ans) a été contraint de se mettre nu et a été roué de coups par l’artiste et ses amis. Un des agresseurs lui a également enfoncé une arme de poing dans la bouche et aurait tiré plusieurs coups, dans le sous-sol du domicile, non loin de sa tête. Le téléphone du jeune homme ainsi que sa carte bancaire lui ont été saisis par ses ravisseurs. Et avant d’être relâché, il a reçu pour consigne de ne pas prévenir les autorités.
À lire également
Le rappeur Zola et ses complices ont été placés en détention provisoire
Quelques jours après les faits, Zola et ses trois complices ont été interpellés chez eux, le 18 novembre dernier. L’artiste avait d’ailleurs rendez-vous au tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes, le 20 novembre dernier, car il avait été interpellé dans la nuit du 28 au 29 août 2024 car, ce jour-là, son véhicule avait été impliqué dans " un refus d’obtempérer " sur l’A6, précisait le journal. Mais au lendemain de cette convocation, ce dernier et ses trois complices ont été placés en garde à détention provisoire, précise le Parisien . " Au cours des gardes à vue, les mis en cause gardaient le silence ou contestaient les faits et ce, en dépit d’éléments non-équivoques notamment issues d’échanges téléphoniques entre les protagonistes, éléments de nature à corroborer les déclarations de la victime ", a fait savoir le parquet de Meaux, par le biais d’un communiqué. Avant d’ajouter : " Il est rappelé que toute personne demeure innocente jusqu’à son éventuelle déclaration définitive de culpabilité par une juridiction de jugement. Une mise en examen ne constitue pas une telle déclaration de culpabilité ." L’enquête continue pour les autorités qui sont toujours en recherche " des autres auteurs ".