"Émotionnellement, ça a été très dur" : Matt Pokora évoque le tournage du téléfilm sur le massacre d’Oradour-sur-Glane

Rédigé le 26/11/2025
Sarah Ibri

TF1 diffusera prochainement Oradour, ne m’oublie pas , un téléfilm dans lequel Matt Pokora incarne un officier des Forces françaises libres. Parachuté en mission pour la Résistance, son personnage retrouve son amour de jeunesse à Oradour-sur-Glane, village martyr où 643 habitants furent massacrés par la division SS Das Reich, le 10 juin 1944. Les destins des deux héros se mêlent au drame historique… Ce projet est né de la rencontre entre chanteur et Robert Hébras, un rescapé d’Oradour-sur-Glane. En 2022, Matt Pokora avait visité avec lui les ruines du village, restées en l’état depuis la tragédie. Profondément marqué, l’artiste avait alors promis à Robert Hébras - disparu en 2023 - de perpétuer l’histoire d’Oradour. 

Matt Pokora : " Ça a été un moment très intense" 

Dans les colonnes du Parisien , Matt Pokora est revenu sur ce tournage éprouvant. " Émotionnellement, ça a été très dur. Très fort. C’est un massacre, le plus gros massacre de civils en France, ce n’est pas facile de tourner ces scènes-là, voir des femmes et des enfants au sol. Ça a été un moment très intense" a-t-il confié.

Matt Pokora évoque la polémique autour de la fiction Oradour, ne m’oublie pas

Si pour le moment TF1 n’a pas confirmé de date de diffusion, cette production a déjà fait couler beaucoup d'encre . Plusieurs habitants d’Oradour-sur-Glane avaient regretté de ne pas avoir été consultés en amont du projet. Le Centre de la mémoire et l’association des familles de martyrs avaient également exprimé leur inquiétude concernant la vérité historique, en rappelant qu’il n’y avait jamais eu de Résistance à Oradour. Un point essentiel car certains révisionnistes utilisent cet argument pour justifier le massacre.

Depuis, le climat semble s’être apaisé. " La polémique est complètement oubliée. Tout va bien " a assuré Matt Pokora à nos confrères. " On est allé voir les gens du village. On a échangé, juste après le tournage. Le problème, c’est que tout s’est goupillé très vite. Ce sont des films difficiles à débloquer, car ça coûte cher. On a fait pleins d’efforts pour que ça se fasse, à la dernière minute on a eu un feu vert et tout s’est enchaîné. Mais tout le monde a été très rassuré " a-t-il conclu.