A Life’s Worth : le prix d’une vie (Arte) - Que nous réserve cette série inédite sur la guerre de Bosnie ?

Rédigé le 19/06/2025
Pauline Hohoadji

Ancienne journaliste et critique littéraire devenue scénariste, la Suédoise Mona Masri a travaillé plus de sept ans sur  A Life’s Worth : le prix d’une vie , série créée avec Oliver Dixon. Pour raconter avec réalisme le quotidien de ces jeunes soldats inexpérimentés et des civils bosniaques et croates confrontés aux horreurs de la guerre, elle a puisé dans son imaginaire et dans de vrais récits du conflit. Mais elle s’est aussi inspirée du livre-témoignage Ett halvt år, ett helt liv (Half a Year, a Whole Life), de Magnus Ernström, un ancien militaire de l’ONU. 

SUR LE PIED DE GUERRE

Afin d’être crédibles en soldats et de construire une cohésion de groupe, les quatre jeunes acteurs principaux ( Edvin Ryding , vu dans Young Royals Maxwell Cunningham, Erik Enge et Toni Prince ) ont passé une semaine dans les bois en Slovaquie. Ils ont dormi ensemble dans une tente et se sont entraînés avec un retraité de l’armée suédoise. « Nous avions des armes réelles et nous dormions avec. À la fin, j’avais l’impression qu’on pouvait se passer de scénario », explique Toni Prince à propos de cette série qui revêt une dimension particulière pour lui : «  Je suis né en Suède, mais mes parents sont originaires de Yougoslavie. J’ai donc été constamment entouré de personnes ayant vécu la guerre à des degrés divers », souligne celui qui incarne un soldat servant d’interprète à son unité. 

A Life’s Worth : le prix d’une vie, jeudi 19 juin à 21h00 sur Arte