Ancienne journaliste et critique littéraire devenue scénariste, la Suédoise Mona Masri a travaillé plus de sept ans sur A Life’s Worth : le prix d’une vie , série créée avec Oliver Dixon. Pour raconter avec réalisme le quotidien de ces jeunes soldats inexpérimentés et des civils bosniaques et croates confrontés aux horreurs de la guerre, elle a puisé dans son imaginaire et dans de vrais récits du conflit. Mais elle s’est aussi inspirée du livre-témoignage Ett halvt år, ett helt liv (Half a Year, a Whole Life), de Magnus Ernström, un ancien militaire de l’ONU.
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SUR LE PIED DE GUERRE
Afin d’être crédibles en soldats et de construire une cohésion de groupe, les quatre jeunes acteurs principaux ( Edvin Ryding , vu dans Young Royals , Maxwell Cunningham, Erik Enge et Toni Prince ) ont passé une semaine dans les bois en Slovaquie. Ils ont dormi ensemble dans une tente et se sont entraînés avec un retraité de l’armée suédoise. « Nous avions des armes réelles et nous dormions avec. À la fin, j’avais l’impression qu’on pouvait se passer de scénario », explique Toni Prince à propos de cette série qui revêt une dimension particulière pour lui : « Je suis né en Suède, mais mes parents sont originaires de Yougoslavie. J’ai donc été constamment entouré de personnes ayant vécu la guerre à des degrés divers », souligne celui qui incarne un soldat servant d’interprète à son unité.
A Life’s Worth : le prix d’une vie, jeudi 19 juin à 21h00 sur Arte