Révélée dans la première saison de Love Is Blind France sur Netflix, Alice avait poursuivi hors caméra une histoire d’amour avec Jonathan, l’un des candidats les plus remarqués du programme, initialement lié à Cynthia pendant l’expérience. Plusieurs mois après la fin du tournage, elle a décidé de prendre la parole pour raconter l’envers du décor d’une relation qui, selon elle, s’est rapidement transformée en spirale toxique…
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Une rupture qui va bien au-delà d’une séparation amoureuse
Dans un long message partagé sur les réseaux sociaux, Alice commence par préciser qu’elle n’agit ni par vengeance ni par colère. "Je ne cherche pas le clash. Je partage simplement mon vécu et mon ressenti ; des réalités souvent ignorées ou minimisées. Je ne peux pas faire comme si tout avait été idéal, mais je ne souhaite pas que cette personne subisse du harcèlement ou des insultes" , a-t-on pu lire. Elle insiste également sur le fait que son témoignage pourrait surprendre certains proches du candidat… "Ce que je partage ici peut surprendre, surtout si vous le connaissez sous un autre jour. Pour moi, il est important de témoigner, de poser des limites et d’alerter, parce qu’à l’époque, j’aurais aimé qu’on m’ouvre les yeux", a-t-elle reconnu.
Alice explique ensuite qu’elle a mis fin à sa relation commencée "fin décembre 2024" mais ce départ, dit-elle, n’a rien d’une simple rupture sentimentale car "c'est une prise de conscience ! ". Elle décrit une relation marquée par des comportements qui l’ont profondément atteinte… Alice écrit : "C'est la fin d'une histoire où j'ai ressenti des formes de manipulation psychologique : un sentiment de peur, du contrôle, de la perte de confiance. Je pensais avoir trouvé quelqu'un de 'gentil, drôle et attentionné'..." . "Avec du recul" , elle estime que beaucoup d’éléments étaient trompeurs…
Une violence verbale répétée
Pour illustrer ces "attitudes" , Alice révèle une série de phrases qu’elle dit avoir entendues au cours de la relation. Avant de les lister, elle rappelle leur impact et insiste sur le fait que "ce ne sont pas de simples disputes : ce sont des phrases qui m'ont déstabilisée. Ça isole, ça fait culpabiliser, ça t'use mentalement, jusqu'à te faire douter de toi" . Elle évoque notamment des propos tels que : "Ferme ta g*****, sinon ..... devenir méchant", "...... détruire ta réputation auprès des candidats, tu n'auras plus d'amis", "Ne t'étonnes pas d'être cocue", "Ne t'étonnes pas d'être une femme seule, sans enfants, à 36 ans", "Tu seras une mauvaise mère", "...... enc**** toute ta famille !", "Toutes des p*tes !" (en parlant des femmes) mais aussi "Tu es un monstre, tu es la plus méchante !", "Je dénigre Cynthia et ..... pour te faire plaisir car je sais que TU es jalouse !" , et "Faut que t'ailles voir un psychiatre !!" .
Alice explique pourquoi elle est finalement partie
Pour expliquer pourquoi elle n’a pas quitté la relation immédiatement, Alice détaille les mécanismes d’emprise dans lesquels elle dit s’être retrouvée. " Je ne suis pas partie tout de suite. Parce qu'à chaque fois, il s'excusait. Parce qu'après les crises, il redevenait doux, me disait qu'il allait faire un effort, qu'il m'aimait, qu'il ferait tout pour 'nous' ", a-t-elle détaillé. Elle reconnaît avoir voulu croire à un retour à la relation idéale du début : "On se dit que la version du début va revenir, que c'est juste une phase difficile liée à ses vulnérabilités" .
Et de reprendre : "C'est comme ça qu'on s'enferme : entre les promesses et les culpabilisations liées à son mal-être, on finit par douter de ce qu'on ressent" . Lorsqu’elle réagissait aux insultes, elle recevait toujours les mêmes réponses comme "je ne le pensais pas vraiment" , ou encore "c'est ma façon de parler". Une logique qu’elle questionne ainsi aujourd’hui : "Comment peut-on répéter ces paroles sans mesurer leur impact sur la personne qu'on dit aimer ? Où est passée l'empathie revendiquée ?" . Alice estime également avoir été troublée par certains décalages entre le discours public de son ex-compagnon et ses comportements en privé…
"Il faut se donner le droit de partir"
Elle raconte notamment le mensonge qui l’a interpellée celui de "m'avoir dit avoir eu XX relations alors qu'en réalité c'était autour de XXX !" . Un détail qui, pour elle, relevait surtout "d'un rapport compulsif à la séduction, un besoin constant de plaire et d'être validé" .
Alice écrit aussi qu' "Il y a cette image du 'gars sincère qui cherche le vrai amour', du mec blessé, touchant... jusqu'à ce que certaines attitudes, en privé, révèlent une tout autre réalité : des colères impulsives, des paroles rabaissantes, ou un manque de respect qui contraste avec l'image publique" .
Pour conclure, Alice explique pourquoi elle a choisi de parler aujourd’hui : "Mon intention est de prévenir. Parce que ces dynamiques, il faut apprendre à les reconnaître, à en parler et à se protéger — soi et les autres. Il faut arrêter de romantiser la toxicité au nom de la 'passion'" . Elle encourage chacun à ne pas minimiser son vécu : "Il faut se donner le droit de partir, sans culpabilité, même quand l'autre se dit fragile" .