Vous êtes le prof chouchou des téléspectateurs. Comment vivez-vous cette notoriété plus large auprès du grand public ?
Jonathan Jenvrin : L’impact de l’émission m’a vraiment surpris. Je ne m’attendais pas à autant… J’ai gagné des centaines de milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux d’un coup ! Je ne savais pas à quelle sauce j’allais être mangé en arrivant et comment mon côté « show à l’américaine » serait accueilli. Finalement, le public adore, et ça me rassure beaucoup.
Cette aventure correspond-elle à vos attentes ?
Oui, et même bien plus ! Je me sens extrêmement chanceux. J’avais l’envie que la production me suive dans mes choix et mes décisions, et c’est ce qu’ils ont fait.
Vos chorégraphies sont très ambitieuses. La production vous laisse-t-elle carte blanche ?
Oui, sur tout : choré, stylisme, musiques, décors... Que j’apporte ma touche faisait aussi partie de nos attentes mutuelles. Je pousse les élèves, sans non plus les mettre en difficulté. J’ai l’oeil assez aguerri pour savoir quand il faut m’arrêter.
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À quoi ressemblent vos semaines ?
Je fais des allers-retours entre chez moi, le château et le studio 217. Je vis dans un tunnel de travail. (Rires) Cours, répétitions, mise en scène, décors… Tout doit être coordonné, c’est très intense.
Lors des prime time, vous analysez les prestations des élèves. Prendre la parole en direct est-il aisé ?
De tous les challenges, ça a été le plus difficile. Je peux danser devant 60 000 personnes sans trembler, mais parler reste compliqué. Les danseurs sont souvent introvertis, c’est pour ça que l’on choisit l’expression du corps et non de la langue.
Les éliminations deviennent de plus en plus difficiles. Comment les vivez-vous ?
C’est compliqué, car on s’attache. Idem pour les évaluations, départager les élèves devient de plus en plus délicat, car ils ont tous un niveau extrêmement haut.
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Après la victoire de Sarah au meilleur numéro chanté-dansé, allez-vous poursuivre ce type de tableaux ?
Oui, même sans l’enjeu de la tournée. J’ai déjà plein d’idées. On va continuer à faire du grandiose, les élèves pourront danser à plusieurs… mais je garde un peu de surprise.
Vous allez signer la direction artistique, la mise en scène et les chorégraphies du Star Academy Tour 2026. Que nous réservez-vous ?
J’ai envie qu’il y ait un fil conducteur sur ce concert, j’imagine déjà un show dans le show. Je veux aussi faire participer le public. Ce sera un spectacle à couper le souffl e, avec beaucoup de moments forts !
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Comment le milieu de la danse perçoit-il votre contribution au programme ?
Beaucoup de danseurs me remercient d’avoir ramené la danse sur le devant de la scène et au service des artistes. Je suis très content, et ça me touche.
De vos débuts à Lyon, à Star Academy, en passant par les collaborations avec des stars internationales… Quel regard, à 34 ans, portez-vous sur votre parcours ?
Je suis très fier. J’ai passé ma vie à prendre des risques et je me suis toujours remis en question. Même quand j’étais au top, je continuais à me battre pour gravir un échelon, donc je suis fier de m’être écouté et de ne pas avoir lâché.
Si l’on vous proposait une nouvelle saison, vous reviendriez ?
Oui, avec plaisir ! L’appel est lancé ! (Rires)
Star Academy, samedi 27 décembre à 21.10 sur TF1