Hélène Ségara revient sur ses débuts difficiles en tant que mère célibataire : "Je referais le même chemin"

Rédigé le 23/11/2025
Léandro Carvalho

C’est une période compliquée que l’artiste n’a jamais oubliée. Avant de connaître le succès dans les années 1990 (avec son premier album Cœur de verre , mais aussi grâce à son rôle culte d'Esmeralda dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris en 1998), Hélène Ségara avait lâché sa région natale pour s’installer à Paris. Un déménagement qu’elle n’avait pas fait seule puisque son aîné, Raphaël, était à ses côtés. Mais comme l’a récemment confié la jurée de La France a un incroyable talent à Isabelle Ithurburu dans 50’ Inside , ce samedi 22 novembre, cette période a été très dure.

Hélène Ségara revient sur ses débuts compliqués : " Je referais le même chemin "

Pour cause, lors de cet entretien, Hélène Ségara s’est félicité de n’avoir jamais " dépendu " de quelqu’un pour vivre. Mais comme elle l’a confié par la suite, cela n’a pas été toujours très simple pour elle. " Je suis une femme libre, mais qui en paie le prix. [...] Je suis partie très jeune de chez mes parents, j'ai eu un enfant très jeune, que j'élève toute seule. Donc je sais ce que ça implique, et ce sont des responsabilités. Mais pourtant, Dieu sait ce qu'il a été cabossé et difficile, mais je referais le même chemin. Je ne changerais rien ", a-t-elle ainsi expliqué, catégorique.

Hélène Ségara s’adresse aux mamans solos : " Il n'y a pas de mère parfaite "

Pour cause, toujours face à Isabelle Ithurburu, Hélène Ségara s’est un peu plus livrée au sujet de son arrivée compliquée à Paris. " Je [vivais] dans un petit appart' de 15 m2, dans une petite rue, vers l'avenue de Clichy, à côté d'un restaurant éthiopien qui va m'aider aussi à manger ", s’est-elle souvenue. Fort heureusement, un jour où elle n’avait pas assez pour payer ses courses, l’artiste atteinte d'une maladie oculaire rare a alors entendu, pour la toute première fois, sa chanson Je vous aime, adieu à la radio. Un hasard qui l’avait alors beaucoup émue. " J'ai eu les larmes aux yeux parce que je me suis dit : 'Peut-être qu'on va sortir de cette galère' ", s’est-elle remémorée ensuite, non sans émotion. Avant de conclure, s’adressant aux mamans célibataires : " Je crois que la force se révèle dans les moments les plus durs. Il y a beaucoup de mamans qui galèrent, et j'ai envie de leur dire : 'Il n'y a pas de conditions idéales pour élever un enfant, et il n'y a pas de mère parfaite'. Je ne culpabilise pas de me dire qu'à un moment donné, on n'a pas mangé comme il fallait, mais aujourd'hui, j'ai rattrapé tout ça. Et surtout, j'ai fait des sacrifices à ce moment-là, je me suis bagarrée, pour que justement, ça ne dure pas. Il ne faut pas baisser les bras ."