Miss France 2026 (TF1) : “Evidemment, la plastique compte”, Michèle Bernier donne ses critères de la reine de beauté idéale

Rédigé le 05/12/2025
Kahina Boudjidj

Le compte à rebours est lancé ! Ce samedi 6 décembre, en direct du Zénith d’Amiens, TF1 couronnera Miss France 2026. Cette année, un visage bien connu du public s’assiéra tout en haut du jury : Michèle Bernier. La comédienne avait partagé son excitation à l’idée de vivre ce moment inédit dans sa carrière alors invitée des  Grosses Têtes  sur RTL.

Un rôle décisif dans l’ombre des projecteurs

La présidence du jury n’est pas qu’un titre honorifique. Michèle Bernier a d’ailleurs tenu à le rappeler d’emblée puisque  "C'est le jury et le public qui décident, mais en cas de litige, ma voix compte double" . Pour cette grande soirée, elle sera entourée d’un groupe volontairement éclectique : Axelle Saint-Cirel, chanteuse lyrique révélée pendant les JO, Bruce Toussaint, journaliste et présentateur de  Bonjour !  sur TF1, Camille Cerf, Miss France 2015, Philippe Caverivière, humoriste de  Quelle époque ! , Sally, vidéaste et participante des Traîtres sur M6 ainsi que Tom Villa, comédien et animateur. Un panel varié qui reflète, selon TF1, l’évolution du concours et de ses sensibilités. 

Au-delà de l’aspect festif, Michèle Bernier mesure ce que représente son rôle en tant que présidente du jury. Sur  RTL , elle n’a pas caché sa fierté de voir une femme de son âge, et de sa morphologie, occuper cette place.  "Ils ont pris une dame ronde et âgée" , a-t-elle souligné, avant d’ajouter que  "c'est pas mal franchement pour la représentation de toutes les femmes" . "Je suis très fière", a-t-elle confié. 

Quels sont les critères de la Miss idéale pour Michèle Bernier ?

Interrogée cette fois par nos confrères du  Courier Picard , la comédienne s'est longuement confiée sur ce rôle mais aussi sur ce que le concours représente pour et sur les critères qui caractérisent, selon elle, une Miss France idéale. Sur la genèse de cette collaboration à venir, elle a rappelé :  "La Société Miss France m’a proposé la présidence du jury il y a une dizaine de jours. J’étais très flattée et j’étais enchantée. C’est une petite consécration quand même ! J’ai une bonne soixantaine passée, des rondeurs, j’ai trouvé que c’était bien par rapport à l’idée que l’on se fait des Miss France"

Si Michèle Bernier a tout de suite dit oui, c’est aussi parce que la composition du jury lui a semblé plus ouverte qu’autrefois.  "Je suis contente aussi qu’il y ait des hommes dans le jury. J’ai l’impression de participer à un rassemblement entre hommes et femmes, ça me fait vraiment plaisir" , a-t-elle avoué. Cette vision répond à sa conception personnelle d’un concours longtemps cantonné à un certain cliché. Pour elle, l’image de Miss France a évolué et la diversité assumée de son propre profil en est une preuve. Interrogée sur la Miss idéale, la présidente n’élude pas la question :  "Évidemment, la plastique compte, même si j’aime les imperfections, ce qui ne rentre pas obligatoirement dans les canaux habituels"

Son regard se porte ailleurs, vers ce qui dépasse les mensurations. Michèle Bernier attend de la candidate qu’elle transmette quelque chose de plus personnel :  "Je suis touchée par l’attitude, la façon d’être, de parler, de se présenter et la simplicité" . L’exemple de l’année passée a d'ailleurs marqué son esprit puisqu'elle a déclaré :  "L’an dernier, avec Angélique Angarni-Filopon, 34 ans, on sortait des standards habituels. C’est ce que j’aime bien rechercher lorsque je regarde toutes ces jolies femmes. Elles sont toutes belles, mais l’aura supplémentaire compte"

"On considérait que les Miss France étaient un peu des idiotes"

Michèle Bernier a également admis sans détour qu'elle n'était  " pas spécialement familière de ce concours" "À une époque, on considérait que les Miss France étaient un peu des idiotes et je n’avais pas envie d’y être associée.  Ma fille est totalement fan, j’ai commencé à regarder avec elle. Avec le regard d’une plus jeune, j’ai commencé à comprendre ce qui peut fasciner" , a analysé l'actrice. Et ce qui l’impressionne aujourd’hui, ce n’est pas seulement le couronnement, mais le courage !  "Pour se présenter, il faut avoir du culot. Ce n’est pas si simple de défiler en maillot de bain, très maquillée, très pomponnée, sous tous les regards. J’ai beaucoup d’admiration, il faut avoir les reins solides pour faire ça !",  a-t-elle conclu.