Le téléphone sonne. On vous propose d’être la marraine du Téléthon 2025. La première chose que vous vous demandez, c’est : « Est-ce que j’ai assez de lumière sur moi pour en donner aux autres ? »
Santa C’est vrai. C’est un magnifique rôle, mais aussi une grande responsabilité : celle d’engranger le plus de dons possible. Cette équation était floue pour moi.Et je pense que c’est aussi féminin de se poser la question de la légitimité... C’est une cause si importante, il y a tellement de vies en jeu ! Je ne savais pas si c’était le bon moment pour moi, car je voulais m’y consacrer à 100 %, être à la hauteur de cette mission. Je refuse toute sollicitation si je sais que je ne vais pas pouvoir m’investir et donner toute mon énergie. Il faut faire des choix. Laurence Tiennot-Herment (Présidente de l’AFM, Association française contre les myopathies) et France Télévisions m’ont convaincue. Ils avaient une telle « envie de moi » que je ne me voyais pas leur résister.
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"« J’ai envie de péter les scores ! », avez-vous déclaré avec enthousiasme sur le plateau de Télématin (France 2). Le pari est lancé ?
Le pari est lancé ! Même si nous vivons une situation politique très complexe, où l’argent est rare et de plus en plus compliqué à aller chercher, je crois en l’élan humain et en l’extrême générosité des Français. De tout temps, ils nous ont toujours prouvé que, même dans le chaos, l’empathie perdurait.
Santa : " On résiste et on ne lâche rien ! "
Il paraît que vous prévoyez des surprises toutes les heures : c’est du Santa tout craché, non ?
Je pense, oui ! (Rires) Le Téléthon, c’est aussi se réunir dans la joie malgré la maladie. Se retrouver, partager cette chaleur humaine partout en France, celle qui nous redonne foi en l’humanité, à un moment où certains tentent de nous diviser. Moi, j’ai envie d’apporter un peu de ma folie. Je vais tout faire pour qu’il y ait de grands moments de télé, des cascades et des choses un peu impressionnantes parce que c’est ma manière de marquer le coup. C’est mon pied de nez à la maladie. Tous ces enfants ont des rêves et j’ai envie de les aider à les réaliser.
Pour vous, quel serait le mot d’ordre de cette nouvelle édition ?
On résiste et on ne lâche rien ! Moi, j’arrive après quarante ans de recherche, trente-cinq ans d’existence de l’association. C’est le moment où résister est un mot qui résonne encore plus fort, parce que toutes ces années de combat ont mené à des révolutions scientifiques. Il faut absolument maintenir l’état d’urgence. C’est rageant parce qu’il manque « juste » quelques dizaines de millions d’euros pour atteindre les résultats qu’espèrent les chercheurs, pour que des vies soient sauvées. C’est quelque chose qui me révolte. Rien ne me donne plus de force que l’injustice.
L'interview de Santa est à lire en intégralité dans le nouveau magazine Télé 7 Jours. Disponible dans les kiosques dès ce lundi 24 novembre.