Chef étoilé reconnu découvert en 2012 dans l’émission Top Chef de M6, Jean Imbert est depuis quelques semaines à la Une de l’actualité mais pas pour sa cuisine. Le chef fait en effet l’objet de graves accusations de la part de certaines femmes qui ont partagé sa vie.
Une enquête ouverte par la justice à l’encontre de Jean Imbert
Accusé de violences par plusieurs ex-compagnes, le chef Jean Imbert devrait bientôt devoir s’expliquer devant la justice. Le Parquet de Versailles vient en effet de confirmer l’ouverture d’une enquête pour "violences sur conjoint " à l’encontre du chef. Une décision liée à la plainte déposée récemment par l’ex-actrice Lila Salet pour " violences et séquestration" . Selon le magazine Elle , qui a révélé l’existence de cette plainte, les faits concernés se seraient déroulés entre 2012 et 2013. Evoquant une "relation marquée par des disputes et des pressions psychologiques constantes" , Lila Salet aurait aussi dénoncé des excès de violences de la part du chef étoilé. Elle aurait ainsi reçu plusieurs gifles de la part du chef qui s’en serait régulièrement pris au mobilier et aux murs de l’appartement. "En quelques semaines, j’ai compris que je n’avais plus de vie à moi ", aurait-elle aussi déclaré à la police. Dans son témoignage, elle affirmerait aussi que le chef " voulait toujours connaître la teneur de ses échanges téléphoniques, lui reprochait ses relations passées mais aussi d’être « habillées comme une pute », de fumer ou de boire un verre de temps en temps" , écrit Elle . " Il était particulièrement rabaissant. J’ai mis des années à me remettre de son emprise violente ", aurait-elle aussi déclaré à la police.
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Jean Imbert nie les faits
Désormais visé par une enquête officielle, Jean Imbert n’a pas encore pris directement la parole pour se défendre face à ces accusations. Ses avocats, eux, ont réagi dans un communiqué envoyé à RTL. "Nous ne pouvons plus désormais laisser prospérer sans réagir des récits biaisés et tronqués, récits contredits par de nombreux éléments objectifs et par des témoignages qui continuent de parvenir à notre client" , ont-ils affirmé en soulignant que des "élements matériels", tels que " de la correspondance, des posts et des témoignages" étaient en contradiction avec les faits dénoncés dans la plainte. "Cette dernière a publié toutes les trois heures sur les réseaux sociaux des photos de musées, de restaurants, de commerces, et autres images de ses promenades en ville, qualifiant ce séjour avec Jean Imbert de "Dolce Vita". La chronologie comme le contenu des propres écrits de L. S. pendant ce week-end contredisent objectivement le récit proposé douze ans et demi plus tard par la plaignante" , ont-ils notamment affirmé.