"On est allé trop loin" : Patrick Sébastien déplore l’impact du mouvement #MeToo

Le mouvement #MeToo a, au fil des années, permis à des femmes de libérer leurs paroles et de dénoncer les actes, parfois horribles, dont elles étaient victimes . S’il a d’abord éclaté dans l’univers du cinéma, ce mouvement a eu une véritable portée dans la société – permettant ainsi à d’autres femmes, victimes de violences (physiques ou psychologiques) de dénoncer les faits. Mais aux yeux de Patrick Sébastien, cela n’a clairement pas aidé les jeunes d’aujourd’hui. C’est du moins ce qu’il a annoncé ce jeudi 27 novembre, lors d’un entretien accordé au magazine belge, Ciné Télé Revue .

Patrick Sébastien s’exprime sur le mouvement #MeToo : " On est allé trop loin "

En effet, questionné sur le mouvement #MeToo, Patrick Sébastien a alors assuré que cela n’a clairement pas aidé les jeunes hommes d’aujourd’hui à draguer. " J’ai des copines que je connais très bien, avec qui on partage tout ce qu’on a envie de partager, l’amitié, le pieu. Mais c’est vrai que pour les mômes d’aujourd’hui, c’est compliqué ", a-t-il d’abord indiqué, avant d’entrer dans les détails de son analyse : " MeToo a été une superbe invention pour éliminer les salopards, mais pour les jeunes, les garçons n’osent pas draguer parce qu’ils ont peur que ce soit pris pour du harcèlement, et les filles se plaignent de ne plus être draguées parce que les mecs ont peur. Ça, c’est négatif. On est allé trop loin. "

Patrick Sébastien changé par le mouvement #MeToo : " Je suis un tactile "

Et si le mouvement #MeToo a, selon lui, eu des effets sur les générations futures (et leurs façons de draguer), Patrick Sébastien a également révélé qu’il a changé de comportement par peur d’être accusé d’agression. " J’en ai eu l’exemple plein de fois. Moi, je suis un tactile, j’aime bien prendre dans mes bras, aussi bien les garçons que les filles, je ne vois pas de mal à dire à un mec ou à une fille que je les trouve beaux ", a-t-il expliqué par la suite. Avant de conclure, reconnaissant : " Heureusement, les femmes que je fréquente ne prennent pas tout pour une agression. Elles s’assument, elles font ce qu’elles veulent de leur corps et de leur âme, ce sont les plus beaux rapports. Il y a autour de tout ça une gigantesque hypocrisie. "