Après la polémique autour du personnage de La Petite Sirène , un nouveau live action s’apprête à être dévoilé au public , et celui-ci semble déjà faire trembler l’entreprise Disney. Le 19 mars prochain, Blanche-Neige sera donc présenté aux spectateurs français.
Blanche-Neige et une pluie de polémiques
Cependant, depuis l’annonce de ce long-métrage, de nombreuses controverses ont émergé. En premier lieu, le choix de la comédienne Rachel Zegler, que les fans d' Hunger Games avaient pu voir dans le rôle de Lucy Gray Baird. En effet, certains ont jugé que la couleur de peau de l’actrice était trop sombre pour incarner le personnage mythique de Blanche-Neige, celle-ci étant décrite dans le conte des frères Grimm comme ayant la peau aussi blanche que la neige. La comédienne, qui est d’origine colombienne a également dénoncé l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis.
" Va te faire foutre, Trump ! Que les partisans de Trump... et Trump lui-même ne connaissent jamais la paix ! " avait-elle fulminé sur les réseaux sociaux avant de faire rétropédalage en expliquant que ses émotions avaient pris le dessus sur elle. " La haine et la colère nous ont conduits à nous éloigner de plus en plus de la paix et de la compréhension, et je suis désolée d’avoir contribué à ces discours négatifs. " avait-elle dit.
Le choix de la comédienne principale n’a pas été la seule chose pointée du doigt, puisque la décision de prendre Gal Gadot, pour incarner la Méchante Reine, a également suscité des critiques. En effet, cette dernière a affirmé son soutien à Israël, tandis que celle qui joue Blanche-Neige est pro-palestinienne. Côté récit, le film essuie lui aussi quelques critiques, car Disney semble avoir modifié certains éléments de la narration. Marc Webb a affirmé qu’il allait offrir une version ‘féministe’ de Blanche-Neige. Enfin, les nains ont également suscité la polémique. Le comédien de Game of Thrones , à savoir Peter Dinklage avait donné son point de vu quant à la décision de Disney de sortir cette nouvelle adaptation du conte : " Sans vouloir offenser qui que ce soit, j’ai été un peu surpris lorsqu’ils ont annoncé qu’ils confiaient le rôle de Blanche-Neige à une actrice latino. (...) Vous êtes progressiste d’une certaine manière mais vous continuez à raconter cette histoire arriérée à propos de sept nains vivant ensemble dans une grotte... Qu’est-ce que vous faites ? ". Disney a donc tout simplement décidé de créer ces personnages en images de synthèse.
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L’arrivée de Donald Trump au pouvoir a chamboulé les plans de la firme, puisque le président américain a tout bonnement supprimé les organisations visant à lutter contre les discriminations et œuvrant pour l’inclusion. Disney a donc fait marche arrière sur l’inclusivité et la diversité, comme l’a expliqué un cadre de chez Disney au Parisien . : " Nous pensions ouvrir la voie vers un cinéma plus universel, mais nous avons peut-être trop voulu forcer le changement. Le public n’a pas adhéré aussi naturellement que nous l’espérions ".
La compagnie qui a crée Mickey Mouse souhaite donc faire le moins de bruit possible avec la sortie du live action Blanche-Neige et a décidé de ne pas inviter les journalistes à l’avant-première au El Capitan Theatre de Los Angeles qui aura lieu le samedi 15 mars prochain. Seuls certains proches du casting et quelques photographes seront de la partie. Aucune promotion n'est donc à prévoir autour de cette nouvelle création made in Disney d'autant plus que le film aurait coûter plus de 200 millions de dollars, le long-métrage n'a donc pas le droit à l'erreur... Selon une source qui s'est confiée auprès du Daily Mail , " Disney anticipe déjà une réaction anti-éveillé contre Blanche-Neige et a réduit le programme des médias à une poignée d’événements étroitement contrôlés (...) C’est pour cette raison qu’ils ont pris la décision, très inhabituelle, de ne pas organiser d’avant-première du film à Londres et de réduire au minimum le nombre de questions adressées à Rachel Zegler par la presse ."