Peux-tu te présenter ?
Timéo : Je m'appelle Timéo, je suis en classe de CM2 et j'ai 10 ans.
Depuis quand joues-tu de la guitare ?
Je joue de la guitare depuis mes 7 ans et ça fait deux ans que j'en ai.
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Ton papa est batteur. Est-ce lui qui t’a initié à la musique ?
Quand j'étais tout petit, à l'âge de trois ans, j'avais une batterie dans ma chambre et comme la batterie, ça casse les oreilles, mon papa avait mis une guitare dans ma chambre. Et j'avais commencé à faire un peu d'air guitare sur des morceaux de Rammstein, par exemple. À quatre ans, je faisais surtout de l’air guitare, je faisais semblant d’en faire (rires).
Dans ta présentation, tu disais que tu as sept guitares. Comment, à dix ans, peut-on déjà avoir une telle collection ?
En fait, j'ai plein de guitaristes préférés… donc j’ai les guitares de tous mes guitaristes préférés ! Par exemple, j'ai la guitare d'Eddie Van Halen, j’ai aussi la guitare de mon nouveau guitariste préféré, Steve Vai, c’est une Ibanez. J’ai aussi deux Nighthawks. J’ai la guitare de Tom Morello, de Rage Against The Machine. Et avant, j'avais une Gretsch violette pailletée. Et là, en ce moment, j'ai la guitare de Tim Henson.
Comment organises-tu ton temps entre l’école et la guitare ?
Mes cours de guitare, c’est une fois toutes les deux semaines. En premier, mon papa m'avait inscrit à une école de musique aux Mathes, qui s'appelle Zik Mid. Ensuite, j'ai eu un prof de guitare à Royan, puis un autre dans une école de musique qui m'a fait découvrir le métal, la Rock School à Royan. Et maintenant, j'ai un prof de guitare qui me fait beaucoup de technique et qui habite à Saintes.
Et que dit ton professeur de ton niveau ?
En fait, il ne l’explique pas (rires), il ne sait pas, il trouve que j’ai un don.
Comment as-tu été inscrit à l’émission ?
C’est mon papa qui m’a inscrit. En premier, c’était mon batteur qui s’était inscrit à l’émission et moi, ça m’avait donné l’idée. Plein de gens me disaient : "Tu as un talent, il faudrait que tu t’inscrives à cette émission-là". Moi, je voulais montrer mon jeu de guitare à toute la France, donc j’ai dit : "Ouais, c’est une bonne idée".
As-tu un objectif, au-delà de la victoire ?
Pas spécialement. Je voulais juste donner un avant-goût à d'autres enfants qui pourraient commencer à faire de la guitare, comme moi.
Est-ce la première fois que tu joues devant un si grand public ?
Non, j’ai déjà fait un concert devant 500 personnes, puis un autre devant 2000 personnes.
Pourquoi avoir choisi les morceaux que tu as interprétés ce soir ?
Parce que c’étaient des morceaux très connus par le public. Par exemple, Johnny B. Goode , c’est un morceau du film Retour vers le futur . Le solo de Bohemian Rhapsody , c’est parce que Brian May, le guitariste de Queen, c’est un guitariste que j’aime bien. Et I Was Made For Loving You de Kiss, c’est un morceau que j’aime beaucoup.
Une standing ovation et un Platinum Buzzer
Tu semblais très à l’aise sur scène. Est-ce que tu t’attendais à un tel succès ?
Pas vraiment. Moi, je m’attendais plutôt à avoir quatre oui tout simplement… ou le Golden !
C'est donc fou pour toi le Platinum Buzzer ?
Je ne m’y attendais pas du tout ! J’étais impressionné, hyper ému, étonné… J’avais même la bouche qui tremblait (rires).
Éric Antoine t’a surnommé "le petit Mozart de la guitare électrique". Ce surnom te plaît ?
Oui, ça me va (rires).
Et plus tard, tu veux en faire ton métier ?
Oui, je veux devenir le meilleur guitariste du monde, faire le tour du monde, faire des grands concerts !
Le mot du papa
En tant que papa, comment vivez-vous ce succès ?
Antoine Buisson : Je suis content, je suis fier, comme tous les parents. Comme c’était mon métier il y a longtemps, je retourne dans le bain. Je suis sur scène avec lui, j’ai commencé Guitartech et maintenant, je suis quasiment attaché de presse, tourneur, booker… tout ce que je voulais faire quand j’étais plus jeune. C’est formidable !
Vous attendiez-vous à un tel succès avec le Platinum Buzzer ?
Oui, sans fausse modestie (rires), on s’y attendait un peu mais j’étais hyper stressé pendant l’émission pour apprécier le moment.

