Quatuor Béla + Marie-Anne Hovasse + Frédéric Audibert

Mons / Église Notre-Dame-de-l'Assomption

dimanche 17 septembre 2023 de 16:00 à 18:00


Genre : Classique
Festival : Festival de Quatuors à Cordes en Pays de Fayence
Salle : Pl. de l'Église, 83440 Mons
Prix : 10.00€ > 20.00€

Julien Dieudegard, violon
Frédéric Aurier, violon
Paul-Julian Quillier, alto
Luc Dedreuil, violoncelle
Frédéric Audibert, violoncelle
Marie- Anne Hovasse, alto

G. Fauré (1845 – 1924 ) : Quatuor en mi mineur opus 121
J. Haydn ( 1732-1809) : Quatuor «Lever de Soleil» n°4 op,76
G. Ligeti (1923 – 2006) : Quatuors n°1 «Métamorphoses Nocturnes»
F. Mulsant ( 1962 – ) : sextuor à cordes, op115. création, commande du festival

Quatuor en mi mineur opus 121
Le Quatuor à cordes en mi mineur opus 121 est l’ultime opus de Gabriel Fauré. Composé de septembre 1923 à septembre 1924 à Annecy et Divonne et dédié à Camille Bellaigue, il est créé le 12 juin 1925 au Conservatoire de Paris avec Jacques Thibaud, Robert Krettly au violon, Maurice Vieux à l’alto, André Hekking au violoncelle. Sur les raisons pour lesquelles Fauré attendit le crépuscule de sa vie pour composer un quatuor, il confie à sa femme: « c’est un genre que Beethoven a particulièrement illustré, ce qui fait que tous ceux qui ne sont pas Beethoven en ont la frousse… alors tu peux penser si j’ai peur à mon tour. Je n’en ai parlé à personne ».
Quatuor «Lever de Soleil», op.76 n°4
Ce quatuor dit «Lever de soleil» doit son nom à la mélodie qui inaugure l’oeuvre : elle évoque ce moment privilégié où la lumière s’affirme et rayonne débutant une nouvelle journée, forcément joyeuse et inoubliable, si l’on en croit l’accélération scintillante de ce quatuor. Il fait partie d’un groupe de six quatuors (op.76), composés en même temps que «La Création» et dédiés au comte Joseph Erdödy, dont on a perdu les autographes. Cet ensemble, caractérisé par la perfection, l’assurance et l’innovation, constitue, avec l’op.20, la plus prestigieuse série des quatuors de Haydn.
Quatuors n°1 «Métamorphoses Nocturnes»
Avec ce premier Quatuor à cordes, György Ligeti s’inscrit dans la filiation du père spirituel de la musique classique hongroise du XXème siècle, Béla Bartók. Intitulée Métamorphoses Nocturnes, l’œuvre de Ligeti s’inspire de l’écriture en variations et du climat crépusculaire des compositions de son aîné. À l’allegro grazioso (annoté presto) succède un andante tranquillo, puis un allegretto un poco giovale et un subito allegro con moto. Composée trois ans avant l’insurrection de Budapest, la partition du Quatuor est emplie de l’influence bartókienne. Pourtant, le Quatuor à cordes n°1 n’est pas toléré par la République populaire de Hongrie, très sévère sur l’innovation artistique.