Pierre-Jean Chalençon contre-attaque. Au début du mois de novembre, le célèbre collectionneur a perdu le palais de Vivienne. L'hôtel particulier a été vendu lors d'une vente aux enchères. Les conditions dans lesquelles se sont déroulées la vente ont grandement agacé Pierre-Jean Chalençon, comme l'expliquait Le Parisien . Face à l'absence d'acheteurs, c’est finalement la banque Swiss Life qui a remporté la mise pour 8 millions d’euros. Le passionné de Napoléon avait acquis de bien pour 4,5 millions d'euros il y a 10 ans.
Pierre-Jean Chalençon saisit la justice
Depuis, Pierre-Jean Chalençon s'est engagé dans un combat judiciaire. Dans un entretien paru dans Closer ce vendredi 28 novembre, l'ex-vedette d'Affaire conclue a réglé ses comptes : " C’est une histoire abracadabrantesque. J’ai été victime d’une escroquerie en bande organisée, et je vais demander des dommages et intérêts. Mais comme j’entame des procédures en contestation, notamment pour faux et usage de faux, je dois laisser la justice suivre son cours… Ce sont mes avocats qui prendront la parole sur ce sujet. "
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D'abord très affecté par la perte du palais de Vivienne, Pierre-Jean Chalençon a expliqué être aujourd'hui passé à autre chose afin de laisser place à sa détermination : " Je suis comme Bonaparte sur le pont d’Arcole qui agite un drapeau. Tout cela est derrière moi. Je me suis libéré, bon débarras ! J’avais acheté ce palais de 506m2 sur un coup de cœur, il y a dix ans, pour mettre en avant mets objets. J’ai tout restauré, doré à la feuille d’or, refait les parquets, sans bénéficier d’aucune aide de l’État. Mais je me suis usé à chercher des financements. J’ai sollicité le ministère de la Culture, Xavier Niel, Bernard Arnault, Vincent Bolloré… sans succès. Je suis un artiste, un passionné, pas un homme d’affaires. J’ai été victime de grivèlerie, d’abus de confiance. Seul, poursuivi par les traites, les charges, j’y ai laissé ma santé. J’étais également très angoissé : tout le monde connaissait l’adresse et la valeur des antiquités. J’avais peur de subir une agression, un home-jacking. "
" J'ai pensé plusieurs fois au suicide "
Face aux épreuves, le collectionneur avoue avoir pensé au pire récemment : " Je m’en suis tellement pris plein la gueule ces dernières années : viré de France 2 en 24 heures, placé en garde à vue pour un dîner soi-disant clandestin pendant le Covid… J’ai fait une grave dépression au point de boire, de sombrer, de consommer des substances illicites. J’ai pensé plusieurs fois au suicide. " Désormais, l'homme de 55 ans souhaite aller de l'avant : " Mais je suis fort et courageux. J’ai eu une leucémie à 40 ans et, depuis, chaque jour est une victoire, un bonus à savourer. Même si Dieu semble parfois prendre des RTT, je reste un fervent catholique et préfère voir le verre à moitié plein. "

