“Rush Hour 4” confirmé : Jackie Chan et Chris Tucker reviennent… grâce à Donald Trump !

Rédigé le 26/11/2025
Mélissa Tellaa

Une alliance surprenante, mais pas nouvelle, entre Hollywood et la Maison-Blanche a permis de débloquer ce quatrième opus. Paramount et Warner Bros s'associent pour ramener à l'écran le duo d'inspecteurs que tout oppose, malgré les controverses.

Quand Donald Trump fait pression sur Hollywood

L'information a de quoi surprendre : c'est bien Donald Trump qui se trouve à l'origine de la résurrection de Rush Hour . D'après les révélations du site Semafor, le président aurait personnellement fait pression sur Larry Ellison, deuxième fortune mondiale et père de David Ellison, patron de Paramount. 

Ellison compte parmi les principaux soutiens financiers de Trump.

Le président nourrit une passion pour les productions d'action des années 80-90. Il aurait même précisé que son film favori reste Bloodsport avec Jean-Claude Van Damme. La manœuvre a porté ses fruits : Paramount a annoncé qu'il distribuerait ce quatrième volet pour Warner Bros, propriétaire des droits originaux via New Line Cinema.

Le retour controversé de Brett Ratner

Le projet se heurtait à un obstacle majeur : Brett Ratner. Le cinéaste des trois premiers volets était devenu persona non grata à Hollywood depuis 2017. En pleine déferlante #MeToo, six femmes avaient accusé le réalisateur de harcèlement et d'agressions sexuelles, dont les actrices Olivia Munn et Natasha Henstridge. 

Warner Bros avait alors rompu tous ses liens avec lui.

C'est son rapprochement avec la famille présidentielle qui a changé la donne. Ratner a réalisé “ Melania ”, un documentaire sur la Première dame pour lequel Amazon a déboursé 40 millions de dollars, avec une diffusion prévue en janvier 2026. 

Ce quatrième opus marquera son premier film depuis 2014.

Jackie Chan et Chris Tucker de retour

Les deux stars reprendront leurs rôles emblématiques de l'inspecteur Lee et de l'inspecteur Carter. 

Le défi sera de séduire les fans nostalgiques et une nouvelle génération, alors que les comédies d'action de type buddy-cop connaissent un regain d'intérêt. 

Selon Semafor , Rush Hour 4 représente plus qu'un divertissement : il incarne une volonté politique de relancer des franchises à consonance conservatrice, visant à imposer un certain style républicain dans la culture populaire. Un cinéma anti-woke fantasmé par le Président américain…