Alain Marschall et Olivier Truchot évoquent cash la concurrence entre BFMTV et CNews : "Nous sommes très différents"

Rédigé le 20/11/2025
Benoît Lesueur

La guerre fait rage entre BFMTV et CNews . Depuis plusieurs mois, la chaîne du groupe Canal+ connaît une grosse ascension. À tel point que cette dernière s'est imposée comme était la première chaîne d'information en continu de France devant BFMTV . Malgré un plus grand nombre de téléspectateurs touchés (49,2 millions contre 42 millions en octobre sur CNews ), BFMTV possède une part d'audience plus faible, puisque le public reste plus longtemps devant sa télévision avec CNews .

CNews a devancé BFMTV

Dans un entretien paru dans Paris Match ce jeudi 20 novembre, Olivier Truchot, figure des Grandes Gueules sur RMC et journaliste à BFMTV , a évoqué la concurrence rude avec CNEWS : " Ce qui fait la différence, c’est la durée d’écoute. C’est pour cela que CNews a une part d’audience meilleure que la nôtre. Ils ont moins de téléspectateurs, mais ils restent plus longtemps. CNews a un vrai succès, qu’on ne minimise pas, mais nous sommes très différents. Nous sommes une chaîne de news, de priorité au direct. Quand il se passe un événement, les gens ont le réflexe de venir sur BFMTV. CNews est plus centrée sur le départ et l’opinion. LCI a aussi son parti pris, plus international. Chacun est en train de trouver sa voie, c’est aux téléspectateurs de choisir. S’il y a des offres différentes, c’est déjà bien. J’avais peur que tout le monde fasse la même chose. "

L'analyse d'Alain Marschall et d'Olivier Truchot

De son côté, son camarade Alain Marschall se réjouit d'être stimulé par cette bataille entre les deux chaînes : " Le mot 'guerre" est un peu fort. C’est plutôt une concurrence, c’est toujours sain. Ça donne de l’émulation. " Même son de cloche du côté d'Olivier Truchot : " Ce n’est pas une guerre. Bien entendu, il faut donner envie de rester sur BFMTV. Il faut qu’on travaille sur la durée d’écoute. On a un public plus jeune, plus actif, qui se lasse sans doute davantage. Les gens vont venir pour connaître le verdict du procès Jubilar, mais après ils ne vont pas forcément rester trois heures. Nous dépendons beaucoup de l’actualité. C’est pour ça qu’on se doit d’être toujours très réactifs. "