"Je me sentais mourir" : Agustín Galiana revient sans filtre sur ses problèmes d'addiction

Rédigé le 18/11/2025
Sarah Ibri

Agustín Galiana : "J’étais addict à la weed"

A l’occasion de la parution de sa biographie « Un homme debout  », Agustín Galiana était invité dans l’émission web Censuré , ce lundi 17 novembre. Au cours de l’entretien, le chanteur a accepté de revenir sans filtre sur une période particulièrement sombre de sa vie, en révélant avoir longtemps lutté contre sa dépendance au cannabis. «  A un moment de ma vie, j’étais addict à la weed  » a-t-il confié sans détour.

Agustín Galiana explique qu’il traversait alors un profond mal-être. Cet état psychologique fragile l’a conduit à vouloir s’anesthésier pour fuir la réalité. «  Je vivais un très mauvais moment, j’étais complètement déprimé et je voulais disparaître Je ne voulais pas être là alors je me suis anesthésié. Je me suis endormi  » a-t-il raconté. Selon lui, cette descente aux enfers s’expliquait par une accumulation de difficultés : tensions familiales, conflits amicaux, problèmes financiers et instabilité professionnelle. « J’avais des soucis avec ma mère, avec des amis, des soucis d’argent, de travail. Je n’étais pas bien dans ma peau, donc je ne voulais pas exister  »

Agustín Galiana :  "J e me sentais mourir, je me sentais disparaître"

Pour se sortir de cette spirale, l’artiste a fait un choix radical : changer de vie. «  J’ai fui, j’ai quitté Madrid. Je suis arrivé à Paris où j’ai commencé à me reconstruire, à me réinventer et j’ai tout laissé derrière  ».  L’ancien acteur d’Ici tout commence, a également arrêté de consommer du cannabis du jour au lendemain. «  J’ai mis mes c*uilles sur la table, avec la volonté je l’ai fait ! Je n’avais pas le choix ! Parce que je me sentais mourir, je me sentais disparaître, du coup tu ne te sens pas utile, tu ne te sens pas le bon fils, tu sens que tu n’es pas un bon professionnel parce que personne ne t’appelle pour travailler… Donc tu as envie de fumer un joint pour t’anesthésier. Mais ce n’est pas la réalité  ». Et de conclure : «  En fait il faut résoudre ses soucis et c’est ce que j’ai fait  ».