"C’est allé jusqu’à des menaces de mort" : Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) dénonce le cyberharcèlement qu’elle subit depuis la polémique Miss France

Rédigé le 21/12/2025
Léandro Carvalho

C’est une vidéo qui a fait couler beaucoup d’encre. Dans la soirée du 6 décembre dernier, Miss Aquitaine et Miss Provence 2025 se sont filmées dans les loges du Zénith d’Amiens en train d’insulter les autres candidates. Dans une vidéo Snapchat qui a fuitée sur les réseaux sociaux, on a pu découvrir les deux jeunes femmes en train de qualifier les Miss du Top 12 du concours Miss France de " grosses p*tes " . Des propos qui ont scandalisé les internautes ainsi que leurs comités respectifs. Et si elles ont présenté leurs excuses publiquement, ainsi qu’auprès des principales concernées, elles ont, depuis, été destituées de leurs titres .

Aïnhoa Lahitete revient sur les faits qui lui ont été reprochés

Mais après un long moment de silence, Aïnhoa Lahitete a, ce dimanche 21 décembre, accordé une entrevue à Sud Ouest . Et à nos confrères, la jeune femme est revenue sur les propos qu’elle a tenus – regrettant, profondément, son acte. " Après la diffusion du top 12, j’ai eu la malheureuse idée de prendre mon téléphone dans les coulisses, à chaud. C’était une grosse erreur, que je regrette profondément. Mais cette vidéo était destinée à un cercle privé et j’ai été trahie. Elle a été envoyée à un groupe de filles qui m’avaient harcelée au lycée et qui l’ont transmise de manière malveillante... ", a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : " Encore une fois, m’être filmée comme ça, c’était très bête. On était toutes déçues, après un mois intense, où on ne dort pas beaucoup. Le staff de Miss France nous a dit qu’on pouvait relâcher la pression, on l’a peut-être trop pris à la lettre… C’est comme une réaction à chaud après un match de rugby. C’est débile. Sur le moment, on est énervé, mais dix minutes après, c’est terminé ."

Aïnhoa Lahitete dénonce le cyberharcèlement qu’elle subit

Dans la suite de cet entretien, Aïnhoa Lahitete s’est ensuite livrée sur les nombreuses insultes et critiques qu’elle reçoit depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux. Victime d’un " énorme cyberharcèlement ", la jeune Basque a alors porté plainte. " C’est allé jusqu’à des menaces de mort sur les réseaux, Tik Tok, Instagram ", a-t-elle listé. Avant de poursuivre : " Je suis jeune. On fait tous des erreurs dans la vie, mais je l’ai payée très cher. Trop cher. Je me suis excusée, je m’excuse encore […] J’ai été sanctionnée. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus ." D’après ses dires, elle aurait " honte " de ses actes et ne sortirait plus de chez elle. " J’arrive à vous parler aujourd’hui, parce que c’est un peu retombé et que j’ai réalisé que je n’avais pas tué quelqu’un ", a-t-elle assuré par la suite. Fort heureusement, dans cette affaire, elle se dit très heureuse d’avoir le soutien des Miss de son édition ainsi que sur celui d’Angélique Angarni-Filopon.