N’oubliez pas les paroles (France 2) : “Entrer dans les Masters, c’était un rêve”, Morgane se confie sur sa première fois dans la compétition

Rédigé le 06/11/2025
Kahina Boudjidj

Certaines choses ont-elles changé depuis votre participation à N'oubliez pas les paroles ? 

Morgane : Dans les grands changements, on a acheté un appartement et c’était cool ! J’ai aussi été appelée pour aller dans des écoles, donc la semaine prochaine, je vais dans une école. C’est un prof qui aime bien parler de parcours un peu atypiques et donc, je vais aller parler de cette expérience dans une école. Je me réjouis. J’ai repris la boulangerie, donc je retravaille à mi-temps dans la boulangerie et on bosse à fond dans nos travaux, parce qu’on espère terminer pour début de l’année prochaine. On a aussi réservé pour les voyages que j'ai remportés dans l'émission. 

Et côté gains, avez-vous déjà dépensé l’argent gagné ?

J’ai vendu ma vieille voiture et j’ai racheté une petite camionnette pour pouvoir gérer nos travaux plus facilement. Et aussi, on a un chien de 50 kilos, donc c’est plus simple pour le promener (rires). A part ça, j’ai donné 20 000 euros à mon papa et j’ai aussi donné de l’argent à tous mes frères et sœurs. Mon papa, pour tout ce qui est travaux et même dans la vie de manière générale, il nous aide tellement. Franchement, c’est peu ce que je lui rends ! 

Vous avez fait vos premiers pas dans les Masters ! Qu’est-ce que ça représente pour vous ? 

Entrer dans les Masters, c’était un rêve ! Je ne pensais pas du tout pouvoir atteindre les Masters mais alors pas du tout ! C’est plus Quentin, mon compagnon qui me boostait et qui voyait plus grand que moi. Quand je révisais avec lui et que je faisais des sans faute, il me disait : "Moi, je pense que réellement, tu as ta place dans les Masters et je pense qu’il y a moyen". Et moi, je le freinais toujours, parce que j’avais peur d’être déçue si ça ne marchait pas (rires).

"Etre là, c'est juste un bonus pour moi"

Stressée pour cette première participation ?

Justement, je n’avais pas de stress (rires). Je me suis dit que c’était juste un cadeau du ciel pour moi de me retrouver dans les Masters. En plus, j’ai enchaîné, donc je suis vraiment venue en mode baba cool. J’étais tellement stressée pendant mon parcours en solo, parce que le moment où ça s’arrête, c’est une fois dans une vie… Alors que les Masters, je sais que vu que je ne suis pas 32e, l’année prochaine j’y retourne, et probablement l’année d’après. Du coup, je me suis juste dit : "Profite". Etre là, c'est juste un bonus pour moi.

Avez-vous changé votre méthode de révision pour ces Masters ?

Oui, j’ai même trop changé mon mode de révision (rires). Et ça ne m’a pas du tout protégée… Franchement, pour l’année prochaine, je sais que je reviendrai à ma méthode traditionnelle. Je me suis mise comme une folle à réviser plein de mal-aimées alors qu’en fait, tout se joue souvent sur la même chanson… L’air de rien, ce qui marche le mieux, c'est les "révisions fraîches", genre deux jours avant. Là, je suis tombée sur certaines mêmes chansons où j’ai eu un blackout…

Combien de chansons connaissez-vous aujourd’hui ?

A ce jour, je dois être autour de 1 200. Après, franchement, c’est du travail… Pendant mon parcours en solo, avant d’aller au tournage, j’avais une blacklist de 40 à 50 chansons que je revoyais chaque matin.

Y avait-il des candidats que vous redoutiez particulièrement ?

Oui, pour moi, le pire du pire, c'est Laurens (rires) ! Je l’adore, mais je sais qu’il est redoutable ! Il connaît tout. Soit il bafouille, il a un trou et j’ai de la chance, ou soit juste je sais qu’il va tracer toutes les chansons. Il est étonnant ! Et chez les filles, je redoute Margaux qui est impressionnante. 

Aviez-vous un objectif précis en arrivant dans les Masters ?

Peut-être au niveau des gains. J’avais une frustration pendant mon parcours en solo, parce que je n’osais pas aller jusqu’aux 20 000 euros quand ce n’était pas une même chanson. Mon premier match, je l’ai gagné et j’ai fait 20 000 euros sur une chanson qui n’était même pas une même chanson. J’étais hyper contente !

"Ça passe tellement vite…"

Vous regardiez déjà les Masters auparavant. Que pensez-vous du nouveau format “Ligue des champions” ?

Je trouve ça génial qu’on puisse faire quatre matchs contre quatre personnes différentes. Franchement, c’est vraiment le gros point positif, parce qu’on crée des liens différents. Après, la règle de l’égalité où il n’y a pas de finale, je trouve ça un peu moins chouette… Parce qu’en fait, je trouve que pour un sans faute, c’est mal payé (rires). Par exemple, quelqu’un qui ferait quatre égalités parfaites n’aurait que quatre points et ne serait pas qualifié, alors qu’il aurait fait quatre sans faute. Mais sinon, c’est plus positif que négatif. Chaque format a ses avantages et ses désavantages.

Comment s’est passée l’ambiance avec les autres maestros ?

Franchement géniale ! L’ambiance est géniale, ils sont super chouettes, on se marre, c’est vraiment cool.

Comment avez-vous vécu vos premiers matchs ?

J’étais trop heureuse. J’étais hyper émue. Retourner sur le plateau, c’était hyper émouvant. Quand ils ont mis le récap de ma vidéo, j’ai cru que je n’allais jamais pouvoir me reprendre. J’ai commencé à pleurer (rires). 

Est-ce que les autres candidats vous ont donné des conseils avant les matchs ?

Non, ce n’est pas vraiment qu’on se donne des conseils. On se dit tous : “Éclatez-vous, amusez-vous". Parce qu’on ne sait jamais si l’année d’après, on y est toujours… Donc, à chaque fois, on se dit : “Profitez, amusez-vous, c’est le principal". Et c’est vrai qu'en réalité, ça passe tellement vite…