Les mots sont glaçants, effrayants, tandis que la démarche l'est tout autant. Ce mercredi 26 novembre, Judith Godrèche a pris la parole sur Instagram pour aborder un sujet particulièrement grave. Des tags, d'insultes et de menaces, ont été découvert à l'entrée de l'immeuble dans lequel habite la comédienne.
Judith Godrèche, qui ces dernières années a été très impliquée dans la lutte contre les violences sexuelles dans le cinéma français, a partagé une photo sur laquelle on peut voir les messages en question. " La violence et la lâcheté, toujours. Venir tagguer en pleine nuit des insultes pour m’intimider, et pire, s’en prendre à mes enfants, ma famille. Quelle genre de personne faut-il être pour faire cela ? ", a-t-elle débuté.
Judith Godrèche et sa fille Tess menacées de viol : "Une entreprise d'intimidation"
L'actrice est ensuite entrée plus en détails sur le contenu de ces menaces. Si elle est non seulement visée personnellement, sa fille Tess Barthelemy est aussi concernée par ces menaces atroces. " Je suis en tournage en Normandie. Ma mère et mon fils se retrouvent face à cette violence. Des menaces et des insultes. Une entreprise d'intimidation. Sur l'un de ces tags, le mot vi*l est utilisé de la manière la plus tordue qui soit, s'en prenant à ma fille et moi. Nominativement. L'individu qui veut m'intimider et terroriser ma famille est très organisé, son coup de crayon est assuré. Menacer et intimider mes enfants, quelle ordure se lancerait dans une démarche pareille ? ", écrit Judith Godrèche.
La comédienne est malgré la menace bien décidée à ne pas laisser faire, et s'est rapidement tournée vers la justice.
Suite aux menaces de viol, Judith Godrèche porte plainte
En effet, dans son texte partagé sur le réseau social, Judith Godrèche a révélé avoir déjà engagé une procédure. " Si les limites ne sont pas posées immédiatement, jusqu'où cela ira-t-il la prochaine fois ? J'ai porté plainte, pour protéger ma famille avant tout. Quand eux sont toujours plus lâches, qu'ils tentent de nous faire peur et de nous silencier à nouveau en se cachant derrière tous les artifices possibles, quel leur seul langage est celui de la violence, nous, nous sommes les un(es) pour les autres et nous ne nous tairons plus ", ajoute-t-elle.

