Ramasseur de balle au stade Vélodrome avant d'en devenir le "Petit Prince" sous le maillot de l'Olympique de Marseille, Samir Nasri était destiné à devenir l'une des stars les plus adulées du football français. Mais dans un monde où la norme est de rentrer dans le rang et de choisir ses mots, le surdoué aura fini par traîner une réputation d'effronté, voire d'incontrôlable... Dans ce documentaire de Marc Sauvourel ( Un1que - Victor Wembanyama, Je ne suis pas un singe), Samir Nasri raconte, sans faux semblants et avec une sincérité rare, cette dualité qui a marqué son histoire : le prodige et l'enfant terrible, le virtuose et le rebelle, où comment le grand espoir qu'il incarnait est devenu, en France, l'ennemi public numéro un.
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SAMIR NASRI : UN BAD BOY, VRAIMENT ?
Le consultant des soirées de Ligue des Champions , sur Canal+ , a tout entendu, à son sujet : « Que j’étais le nouveau Zidane ; le nouveau génie du football français ; une “caillera” ; un p’tit con ; un bad boy… » L’enfant de la Gavotte-Peyret, cité de Septèmes-les-Vallons érigée en bordure des quartiers nord de Marseille, a souvent encaissé sans broncher, pour finir par exploser - caractère impulsif oblige, un trait hérité de son papa -, comme il le confie ici.
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S’il est bien une critique que Samir Nasri ne supporte absolument pas, c’est celle-ci : « Mal éduqué ? C’est la pire chose que tu puisses dire à ma mère. Quand je rentre dans une salle, que je ne connais pas les gens, je dis “bonjour” à tout le monde, je dis “s’il te plaît, merci”, je respecte les anciens… J’ai été éduqué de la meilleure des façons. » Minot, pas question d’aller jouer au foot avec les copains, sans avoir fait ses devoirs. Avec son jeune fils, qu’il a eu en 2018, il prend le relais de sa maman, qui lui disait : « École, école, école ! »
Samir Nasri : rebelle, dimanche 31 août à 21h10 sur Canal+