Depuis 2017, Sidonie Bonnec partageait avec Olivier Minne la présentation du jeu Tout le monde a son mot à dire sur France 2. Un rôle qui l’a propulsée sous les projecteurs, même si rien, dans ses ambitions initiales, ne la destinait à devenir animatrice. Aujourd’hui bien installée dans le paysage audiovisuel, elle est revenue pour Soir Mag sur un parcours marqué par les hasards, les défis et une détermination forgée très tôt.
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Une vocation première : le journalisme
Longtemps avant d’apparaître sur les écrans, Sidonie Bonnec s’était imaginée une vie bien différente. "À 16 ans, j'avais décidé de devenir journaliste pour vivre mille vies et satisfaire une curiosité insatiable. J'ai toujours éprouvé, et j'éprouve encore, le besoin de m'intéresser à tout" , a-t-elle raconté. Cette curiosité s’est construite dans une enfance mouvementée puisque son père, footballeur professionnel devenu entraîneur, entraînait avec lui toute la famille au gré de ses contrats. "Au fil des recrutements, nous avons déménagé une bonne dizaine de fois avant de nous installer en Bretagne, à Dinard", s'est-elle souvenue.
C’est à Dinard, justement, que Sidonie Bonnec a vécu son tout premier moment de notoriété. Elle n’avait alors même pas encore 18 ans lorsqu’un simple article dans le journal régional a tout changé. "J'ai 17 ans quand je découvre, dans le quotidien local, l'annonce d'un concours dont le lauréat deviendra membre du jury d'un festival du cinéma britannique. J'écris, comme demandé, une lettre d'amour au 7e art, et je suis choisie !", a-t-elle raconté à Soir Mag. La lycéenne se retrouve soudain assise aux côtés de personnalités prestigieuses comme Antoine de Caunes, Marie Gillain, ou encore Kristin Scott Thomas. Puis de préciser : "Je me souviens que le Grand Prix avait été attribué à The Full Monty, qui est ensuite devenu un succès international" .
Sidonie Bonnec sans le sou
Après le bac, Sidonie Bonnet poursuit rigoureusement son objectif. "Je me suis inscrite à l'université, où j'ai obtenu une maîtrise de lettres, puis un diplôme d'histoire, avant d'intégrer une école de journalisme" , a-t-elle indiqué avant de se souvenir d'une période de précarité : "J'ai cassé ma tirelire pour partir en Inde pendant un mois. Je suis revenue avec des sujets que je suis parvenue à vendre à quelques magazines. J'ai ensuite frappé à plusieurs portes avec l'espoir de trouver un engagement. Ça n'a pas été le cas et me retrouver sans le sou m'a valu de grands moments d'angoisse" . Si cette période sensible l'a découragée ? Que nenni !
Malgré les difficultés, Sidonie Bonnec refuse d’abandonner. "Mes parents m'ont toujours dit : 'Tout est possible, crois en tes rêves !'. Ils avaient raison. Le hasard m'a fait croiser un matin la route d'un directeur du développement chez Endemol, la plus importante société de programmes pour la télévision. Il m'a proposé de participer à un concours de jeunes talents où il fallait concevoir et développer de nouveaux concepts. Il se déroulait deux jours plus tard ! Je n'ai pas dormi et je me suis présentée avec des idées qui m'ont permis de devenir l'une des six personnes retenues parmi les 1 500 candidats" , détaillé l'animatrice. Et de conclure : " Pour la première fois, j'ai eu un salaire régulier !" .

