En 1770, Héloïse, une Bretonne tout juste sortie du couvent, va épouser un riche Milanais, sur ordre de sa mère. Marianne, une jeune peintre, est chargée de faire le portrait de la jeune femme. Celle-ci refuse de poser car le tableau ferait office d'acceptation matrimoniale auprès des deux familles. D'autres peintres s'y sont déjà essayé et s'y sont cassé les dents. Pour amadouer Héloïse, Marianne est présentée en tant que dame de compagnie. Elle se rend sur l'île où Héloïse vit avec sa mère et doit l'observer le jour, puis la peindre la nuit. Au contact de Marianne, qui partage ses envies d'indépendance, la jeune fiancée va s'ouvrir peu à peu...
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Les plus attentifs l’avaient repérée dans Le ciel attendra ou dans un second rôle chez Jean-François Richet (Un moment d’égarement) et feu Laurent Tirard (Le Retour du héros). Mais il faudra attendre 2019 et Portrait de la jeune fille en feu pour que Noémie Merlant , 29 ans à l’époque, ne s’impose comme l’un des grands visages du cinéma français. Prix du scénario à Cannes, le film de Céline Sciamma la met dans la peau de Marianne, peintre du XVIIIe siècle chargée de réaliser en secret le portrait d’Héloïse ( Adèle Haenel ), une jeune femme réticente à son mariage arrangé. Entre elles naît un amour clandestin, aussi fragile que radical. Troublante et troublée, Merlant trouve ici un défi qui révèle l’étendue immense de son jeu. « Le personnage de Marianne est de toutes les scènes et il fallait donc une comédienne très solide », souligne Sciamma, saluant une interprète capable d’un « alliage de précision et de débordement ». Une jeune actrice en feu était née.
Portrait de la jeune fille en feu : samedi 13 septembre à 21h00 sur France 4