Elie Semoun : "Ce qu’on m’écrit sur les réseaux sociaux, sur TikTok… c’est à vomir !"
Invité ce mardi 9 décembre sur Europe 1 pour assurer la promotion de son nouveau spectacle Cactus , Élie Semoun a profité de son passage à l’antenne pour pousser un coup de gueule. Alors que son spectacle — volontairement piquant et parfois provocateur — lui a valu une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux, l’humoriste de 62 ans a tenu à exprimer publiquement son malaise face à l’évolution de l’humour en France et à la virulence des messages qu’il reçoit. Élie Semoun déplore une époque où l’ironie et la nuance semblent avoir perdu leur place : " On ne peut plus dire ce qu’on disait avant, j’ai la sensation que le second degré a disparu et quand je vis ce qu’on m’écrit sur les réseaux sociaux, sur Tik Tok… c’est à vomir ! De la violence, de l’antisémitisme, du mépris" …
À lire également
" Je trouve ça d’une violence incroyable"
L’ancien acolyte de Dieudonné raconte également faire l’objet d’une campagne de désinformation et de moqueries orchestrées en ligne : « parce que je poste des vidéos où je mets des extraits de mon spectacle, et où on me voit me faire applaudir par les gens… évidemment, certains prétendent que c’est de l’I.A., qu’il n’y a personne dans les salles" . Un argument qui renvoie directement à un ancien sketch de Dieudonné, dans lequel ce dernier se moquait de lui en insinuant que même en offrant des chocolats et des invitations, Élie Semoun ne parvenait pas à remplir une salle.
À lire également
Au-delà des moqueries, il dit être la cible de messages à caractère politique ou insultant :" Il y a aussi des ‘Free Palestine’, des ‘Rabbi Semoul’… je trouve ça d’une violence incroyable" . Élie Semoun reconnaît qu’il devrait sans doute ignorer ces attaques, mais avoue que la répétition et la virulence des propos finissent par l’atteindre : " Je devrais m’en foutre et ne pas en parler, parce que c’est trop d’honneur, mais ça vous grignote. Et vous vous demandez ce que ces gens-là font dans la vie… " a-t-il conclu.

