Patrick Bruel en espion dans Menace imminente (TF1) : "Tous les acteurs rêvent de ce genre de rôle"

Rédigé le 17/11/2025
Aurélien Gaucher

Cette série d’espionnage est tirée du roman Unité 8200 de l’écrivain et journaliste israélien Dov Alfon. Comment êtes-vous arrivé sur le projet ? 

Patrick Bruel : Je connaissais les thématiques du livre. Quand on m’a envoyé le scénario, j’espérais vraiment qu’il allait me plaire. J’ai commencé à lire et, à la fin du premier épisode, j’ai tout de suite enchaîné sur le deuxième, puis le troisième… J’ai tout dévoré. Il ne restait plus qu’à bien retranscrire ce scénario à l’écran. Le réalisateur, c’est Dan Sachar. Il est habile, jeune et incroyable. Quand on s’est rencontrés, ça a été un coup de foudre. 

Menace imminente a une identité qui lui est propre, assez différente des séries policières que l’on peut voir habituellement… 

Ce qui est très intéressant, c’est que TF1 ait décidé de se lancer dans ce projet. La chaîne n’a pas demandé à prendre un metteur en scène « plus TF1 » ou à interférer dans la direction artistique. Ils ont laissé Dan Sachar faire ce qu’il avait en tête. Je trouve ça audacieux de leur part, et tout à leur honneur. Mais ça fait un moment qu’ils se sont lancés dans des productions de grande qualité, comme Le Bazar de la Charité

Patrick Bruel : " Ce rôle, c’est un fantasme "

Endosser le costume d’un agent secret était-il l’un de vos rêves ? 

Tous les acteurs rêvent à un moment donné de se voir donner ce genre de rôle. C’est un fantasme. Ça renvoie à des souvenirs et à des expériences de spectateur extraordinaires. Que ça soit James Bond, Jack Bauer dans  24 heures chrono , Malotru dans Le Bureau des légendes … Déjà en tant qu’être humain, on a envie de vivre ce genre de choses, c’est donc d’autant plus vrai lorsqu’on est comédien. 

Vous avez tourné en français, mais aussi en hébreu. Comment avez-vous géré cet aspect ? 

Ça a été un challenge. Il fallait que mon hébreu soit parfait pour que je ne retarde personne. À l’époque, on avait tourné L’Union sacrée (film d’Alexandre Arcady, sorti en 1989, ndlr) en deux langues, français et anglais. J’ai aussi tourné en espagnol dans ma carrière. Mais là, il y avait des plans-séquences où il valait mieux parfaitement connaître le texte. Heureusement, j’ai eu un très bon coach pour que le résultat final soit vraiment crédible. 

Patrick Bruel : " J’aurais énormément de bonheur à retravailler avec Natacha"

Le duo que vous formez avec Natacha Lindinger est l’une des forces de la série… 

Dans ce métier, comme dans tous les autres, il faut avoir des petits coups de chance. Quand on s’est connus, il nous a fallu peut-être quarante secondes pour savoir qu’on allait partir dans une aventure formidable. Je dis « on s’est connus », mais c’est presque « on s’est reconnus ». C’est rare d’avoir ça avec quelqu’un. Il y avait un véritable bonheur de se retrouver sur le tournage, tous les matins. On a bossé et avancé ensemble. On a instauré une complicité et mis quelques subtilités qui nous ont nourris. J’aurais énormément de bonheur à retravailler avec Natacha. 

Avez-vous suivi un entraînement spécifique pour le maniement des armes ou les scènes d’action ? 

Je savais déjà un peu tirer, mais c’était bien d’avoir un rappel. Notamment pour les positions, afin de ne jamais tomber dans la caricature. Quant aux combats, ça m’a ramené à mes années de pratique des arts martiaux. C’était assez fluide. En même temps, on m’a proposé des choses un peu sophistiquées, mais le metteur en scène a tempéré. Je joue un agent qui est dans la technologie, l’intelligence. Il sait se battre, mais ce n’est pas un superhéros ni Rambo. 

Menace imminente, lundi 17 novembre à 21h10 sur TF1