C’est une journée à jamais ancrée dans la mémoire de l’animateur. Depuis le 5 novembre dernier, Denis Brogniart a dévoilé un recueil de photographies intitulé Mes photos du bout du monde , aux éditions Flammarion. Un ouvrage dans lequel l’animateur emblématique de Koh-Lanta y dévoile des clichés capturés aux quatre coins du monde. Et lors d’un entretien accordé à nos confrères belges de Ciné-Télé-Revue , le journaliste de 58 ans a dévoilé l’histoire incroyable derrière une photographie qu’il a capturé au Cambodge.
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Denis Brogniart mêlé, malgré lui, à un accouchement
Lors de cette interview, Denis Brogniart s’est longuement épanché sur la photographie d’un nouveau-né qu’il dévoile dans son ouvrage. Et sans détour, il a raconté les circonstances de cette naissance qui s’annonçait très compliquée. En effet, selon ses dires, lors d’une simple balade au Cambodge, l’animateur a alors constaté qu’une femme accouchait à même le sol brut avec l’aide d’une amie. " Je comprends, alors qu’on ne parle pas du tout la même langue, que ça se passe mal. Dans les yeux de celle qui sert de sage-femme, qui est sans doute simplement une amie sans grandes compétences, je vois l’inquiétude ", s’est-il souvenu. Dès lors, ce dernier a rapidement contacté le médecin de Koh-Lanta pour venir en aide à cette jeune femme. Mais une fois arrivé sur place, le médecin lui a alors partagé un avis pessimiste. " Il y a urgence, le médecin me dit : 'On va sauver la maman, on aura du mal à sauver le bébé'. On évacue cette femme vers l’hôpital de Sihanoukville. Cette femme n’a jamais dormi dans un vrai lit, elle a moins de trente ans, elle a déjà trois enfants ", a-t-il ajouté, précisant que le père de l’enfant était malheureusement en train de travailler…
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Denis Brogniart donne des nouvelles de la mère et de son enfant : " Ça reste une de mes plus belles rencontres "
Dans la suite de son récit, Denis Brogniart a alors donné des nouvelles de la mère de famille, ainsi que de son bébé. " Finalement, la belle histoire, c’est que non seulement, on sauve la maman, mais on sauve cette petite fille. Je les ai revues. Il y a beaucoup de pudeur, il y a beaucoup de timidité, mais ces gens ont appelé cette petite fille en cambodgien Chance. Parce que c’est la chance que je sois arrivé à ce moment-là. C’est la chance que j’ai pu utiliser les compétences d’un médecin ", a-t-il ajouté, enjoué. Avant de poursuivre, reconnaissant : " Je me souviens de cette tendresse qui a été la leur et de cette reconnaissance. Ça reste une de mes plus belles rencontres. C’était le destin de cette famille. Je les ai revus plusieurs fois et à chaque fois, on se serrait fort dans les bras et pourtant, ils n’ont pas l’habitude de ces effusions, mais il y a eu quelque chose. " Tout est bien qui finit bien donc.

