Virginie Efira a eu une vie avant le cinéma. La comédienne, qui a fait son retour dans les salles obscures fin novembre dans Vie privée de Rebecca Zlotowski, était en effet animatrice à la télévision. Après avoir démarré sa carrière en Belgique, son pays natal, elle a marqué le PAF français en animant sur M6 Opération séduction , Le Grand Piège ou encore 3 saisons de Nouvelle star.
Virginie Efira cash sur son physique d’animatrice télé
Interrogée dans le dernier numéro de Marie Claire , Virginie Efira revient sur son ancienne carrière au détour d’une question portant sur " la joie et la mélancolie qui s’intriquent en elle" . Deux sentiments très forts qui ont façonné ce qu’elle était aussi bien dans le privé que sur les plateaux de télévision. "Très jeune, je regardais ma joie avec défiance, presque avec honte. Je me disais qu’elle allait forcément de pair avec le fait d’être idiote car si on est lucide, il faudrait plutôt pencher du côté du « à quoi bon, toute façon on va tous crever ». Alors j’avais des attirances amoureuses pour les grands mélancoliques, tout en étant moi-même une ayatollah de l’allégresse, avec des « bonjour ! » tonitruants dès que j’arrivais quelque part. En plus, je faisais de la télévision, mon physique était assez rond – un petit bonhomme jovial – tout était un peu ton sur ton" , lance-t-elle ainsi avec franchise. Elle a d’ailleurs longtemps cru que cette image très joviale pouvait être un frein pour recevoir certains rôles au cinéma. " Je pensais que j’avais cette image collée à moi et qu’elle m’empêcherait, comme actrice, de jouer des personnages plus larges, plus durs. Là-dessus, Justine Triet m’a rassurée : « Non, t’inquiète pas, on voit vraiment bien que tu ne vas pas si bien que ça »" , raconte-t-elle.
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Les moments de joie de Virginie Efira
" J’ai l’impression que la joie, c’est pour tout le monde un petit phare dans la nuit" , souligne aussi Virginie Efira qui avoue avoir déjà "ressenti des joies un peu nases, un peu dégueulasses, de l’ordre du plaisir capitaliste où elle frôlait quelque chose de compulsif du type : tiens je pourrais m’acheter ça et ça et ça" , raconte celle qui trouve exaspérant l’injonction à la gaité. "Avec ce côté « quand on veut on peut », « allez, traverse la rue, tu vas en trouver de la joie ». Sans parler de ces mantras relous à propos des petits bonheurs que seraient le café du matin ou la première gorgée de bière", s’agace-t-elle ainsi.

