Jeff Panacloc traverse une terrible épreuve. Ce vendredi 7 novembre, le célèbre ventriloque a annoncé sur son compte Instagram que son père était décédé la semaine dernière. L'humoriste a publié une photo de lui bébé en compagnie de son papa, le tout accompagné d'un hommage déchirant : " Mon Papa. Voilà plus d’une semaine que tu es parti. Plus d’une semaine qu’une partie de moi est partie avec toi. Et pourtant je te sais toujours là. "
Dans la suite de son message, Jeff Panacloc a notamment évoqué la relation qu'il avait avec son père : " On a eu des hauts et des bas tous les deux. Mais aujourd’hui je ne veux me souvenir que des hauts. On a toujours été pudiques toi et moi. Il y a tant de mots qu’on n’a pas su se dire. Mais notre lien était plus fort que ça. On s’aimait… si fort. Tu ne me disais pas que tu étais fier, mais je le savais. Et aujourd’hui c’est tous les jours que je le sens. Encore. Toujours. "
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L'hommage poignant de Jeff Panacloc à son père : " Sans toi je ne ferais pas ce métier "
Le père de Jeff Panacloc a grandement contribué à la carrière de l'humoriste : " Sans toi je ne ferais pas ce métier. C’est avec toi que j’ai fait mes premières scènes. Nos premiers Aznavour chantés tous les deux au karaoké en vacances à Jullouville. Ta guitare et tes yeux rires sur les quelques fausses notes. On a animé les fêtes et les mariages tous les deux et maman nous aidait à charger la voiture. Et puis c’est toi qui un jour as décidé de prendre cette fameuse voiture pour aller voir les patrons de cabaret et les forcer à me prendre en audition. Tu as été là à chaque moment et chaque passage dans le public du grand cabaret, ou chez Michel Drucker. Tu étais mon premier spectateur. On a eu des rendez-vous manqués mon papa, des silences si longs, trop longs. Mais les dix derniers jours on s’est retrouvés. J’ai été là, papa, chaque minute, chaque seconde. Je t’ai tenue la main. "
" On s’est dit « Je t’aime » autant de fois que c’était possible. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus parler. Tes derniers mots résonnent à tous jamais dans ma tête. Et notre dernier Aznavour… Savoir que tu lisais et regardais tout ce que je faisais sur les réseaux. Toujours ton téléphone à la main pour ne rien louper. Me faisais du bien. Je ne suis pas du genre à étaler ma vie privée mais j’aime croire que tu liras ces mots. Ils sont pour toi. Je n’avais jamais connu la tristesse avant lundi dernier. Tu me manques déjà terriblement. Te savoir à la maison avec maman me rassurait. Tu es parti paisiblement et avec le sourire. Et ça apaise ma douleur. J’ai fait mon Sardou et je t’ai laissé une place vide au premier rang pour toi.
Viens quand tu veux. "

