"Quand je me suis pris ma claque cancéreuse..." : Florent Pagny se confie sur la conception particulière de son nouvel album

Rédigé le 13/09/2025
Jérémy Parayre

Ce nouvel album est hyper lumineux et carrément pop-rock !

Florent Pagny  Je suis ravi de vous l’entendre dire. J’ai la chance de recevoir beaucoup de chansons et de pouvoir choisir. Lors de la création de cet album, cette couleur particulière est arrivée et elle collait parfaitement à ce que je vais faire en 2026 : remonter sur scène et partir en tournée.

Les confidences de Florent Pagny sur son nouvel album

Vous craigniez de ne recevoir que des chansons « plombantes ». C’est tout l’inverse qui s’est passé ?

En tout cas, j’ai été attiré par ça. Des plombantes, il y en a eu. Mais je ne les ai pas prises. Je ne voulais pas de chansons trop personnelles. Il y en avait une, très jolie, sur ma voix. Mais ça ne pouvait parler qu’à moi, et je n’en avais pas envie. Et puis, je n’en suis pas encore à me gargariser de tout ça. (Rires) Je reconnais la chance que j’ai, ce que la nature m’a offert, et surtout de la partager. Mais je voulais des messages universels et du positif.

" Les bons titres sont intemporels "

Cet album a été un peu particulier dans sa conception, puisque vous avez commencé à en recevoir les chansons il y a plusieurs années déjà...

Oui... J’ai toujours fait des albums tous les deux ans, deux ans et demi. Mais quand je me suis pris ma claque cancéreuse, là, je dois avouer que, entre les produits, les traitements, les protocoles, les rechutes – même si j’ai pu terminer un peu ma tournée, parce que j’avais besoin aussi de me prouver que physiquement je pouvais encore y aller –, le mental n’y était pas du tout pour faire un nouvel album. Mais je recevais des chansons, et même si mon esprit n’y était pas, certaines m’intéressaient. Je les ai gardées en tête et j’ai appelé les amis comme Vianney, Marc Lavoine, pour leur dire : «  Ce titre-là, il est pour moi, je ne sais pas quand j’aurai envie d’y retourner pour l’instant ce n’est pas le cas, mais je le mets vraiment de côté.  » C’est là que tu comprends que les bons titres sont intemporels, tu peux les laisser trois ans sur ton ordinateur, tu les récupères et ils sont encore là, toujours aussi beaux.